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"Peindre c'est transcrire et non décrire " Philippe Lejeune

 

Née à Marseille, depuis mon enfance j'ai toujours dessiné des portraits.

Après avoir travaillé dans plusieurs ateliers de peinture à Bruxelles, de retour en France, j'ai approfondi le dessin à la sanguine et au fusain en me concentrant sur le Portrait.

J'ai ensuite abordé la peinture à l'huile, à travers l'étude des maîtres (Raphaël, Léonard de Vinci, Le Caravage, Géricault, Rembrandt, ....).

Puis je me suis engagée dans un travail personnel.

Le visage ce n'est pas ce qui se voit, mais plutôt se qui se dérobe. Ces visages chargés d'un mystère m'envoûtent. Je cherche à les déchiffrer, à les raconter et à les réinventer.

Depuis quelques années je m’intéresse également aux animaux, à leur fragilité et à leur puissance. Je suis fascinée par la diversité du monde animal. J'ai exploré le koudou, le bélier mais aussi le taureau, et les félins.

Je travaille également sur la mémoire de la peinture, un hommage aux maîtres qui continuent à nous transmettre des leçons des siècles plus tard. Je cherche à dialoguer avec les maîtres en proposant une réécriture contemporaine fidèle à mon langage visuel en pratiquant la citation et l'emprunt pictural d'oeuvres d'art (Raphaël, Rembrandt, Van Eyck, Sarto, Van Gogh...).

Mon travail se concentre aujourd'hui sur des portraits imaginaires elfiques. Des nymphes issues de mondes irréels.

Je mêle figuration et abstraction tout en puisant dans les techniques anciennes, puis je donne libre cours à mon imagination.

Mes sujets sont surdimensionnés afin de créer un face-à-face direct avec le spectateur. Ils émergent d'un univers fragmenté et connecté que je pose sur mes toiles.

Comme le Kintsugi, la fragmentation est source d'esthétique , j'enrichis l'écriture en incorporant des empreintes et des signes au coeur de mes toiles.

Je n'utilise pas le Portrait pour peindre. Je tente plutôt d'utiliser la peinture pour transcrire le Portrait tel qu'il m'apparaît.

 

Membre de la fondation Taylor, Sociétaire du Salon d'Automne, je participe régulièrement aux grands salons franciliens (Société Nationale des Beaux Arts, Salon d'Automne Champs-Elysées, Art Capital Grand Palais, Salon de l'Ecole Française, Biennale Salon Violet, Biennale de Versailles...).

Expositions en Pologne, Allemagne, Espagne, Israël, Japon et en Corée du Sud.

Plusieurs expositions personnelles m'ont également été consacrées.

Médaille d'Argent au Salon des Artistes Français en 2024 (Art Capital - Grand Palais), j'ai obtenu également 18 Prix de peinture.

Mes oeuvres sont présentent dans des collections privées en France, Allemagne, Italie, Espagne, Suisse, Belgique, Pays-Bas, Royaume-Unis, Ecosse, Etats-Unis, Nouvelle-Zélande, Colombie, Corée du Sud.

Représentée par plusieurs galeries en France (Barbizon, Beaune, Nancy, St Emilion, Toulouse, La Rochelle) et en Corée du Sud (Séoul).

On en parle ...

Exposition Solo St Nom la Bretèche 2024

Frédérique Assaël est l'invitée de la municipalité au travers de l'exposition annuelle que consacre Saint-Nom-la-Bretèche à un artiste du territoire.

L'artiste noiséenne revient dans la ville où elle a maintenant ses habitudes artistiques, du 9 au 17 mars 2024.

"Cela fait dix ans quasiment jour pour jour après ma première exposition ici", se réjouit-elle.

C'est cette fois-ci assurément l'exposition, sinon de la maturité, en tout cas d'un nouveau tournant dans son art, pour cette peintre inclassable, qui ne cesse d'explorer les possibles que lui offre le portait.

Frédérique Assaël, ce sont des visages qui flirtent avec le fantastique. Mi-hommes mi-fées. Le titre de l'exposition ne s'y trompe pas : Le temps du rêve.

Si les visages féminins sont toujours là, la peintre a étendu son regard vers le monde des grands animaux.

Des œuvres reconnaissables d'un seul coup d'œil, tant ces toiles qu'Assaël fragmente à l'envi sont des territoires devenus très personnels, marqués du sceau assaëlien.

L'artiste géographise ses œuvres, comme un puzzle tectonique, une banquise où des plaques viendraient s'entrechoquer.

Il en résulte une impression de mouvement dans l'immobilité.

L'artiste convoque les facultés mentales pour donner la clé de son monde d'où se détache immanquablement un visage, qui peut être ethnique, "J'ai un côté tribal", un animal, elle a un faible pour les mammifères à cornes.

Assaël répète, comme un pianiste fait ses gammes, sans pourtant cesser de chercher, comme l'alpiniste, de nouvelles voies pour atteindre le sommet.

La série des peintres classiques, dont elle prend un malin plaisir à revisiter les portraits, est là pour témoigner de cette appétence aux nouveaux territoires, tout en s'inscrivant dans une droite ligne dont l'artiste n'oscille que peu.

Chez Frédérique Assaël, les cimes ne sont pas loin, comme pourront le constater les visiteurs, devant plus d'une trentaine œuvres exposées.

Un accrochage qui va bénéficier de l'imposante salle du conseil, à l'hôtel de ville. "J'expose des grands formats, deux mètres par deux, pour certains", annonce Frédérique Assaël.

L'artiste se réjouit à l'avance de l'effet produit. Il y en aura des effets, face à ces regards dont la peintre a le secret, qui toiseront à hauteur d'homme, qui se posera devant eux.

Des toiles fragmentées où se fondent des visages, l'artiste a conservé l'ossature. Tout comme cette dominante grise, qui vire sur le bleu canard, soulignée de blanc, à la tempera grasse, "gris touterelle", dit Assaël,  rehaussé de quelques touches qui tangentent le rouge bordeaux qui cousinent avec des oranges rouge clair.

Une peinture à l'huile sur toile de lin, support qui participe à la composition de l'œuvre par des épargnes savamment dosées.

"Je fabrique le blanc tempera et je tends mes toiles, appuie l'artiste.

Entre abstraction, qui souligne les éléments figuratifs, Frédérique Assaël architecture davantage ces centaines de fragments qui, comme une banquise, se meuvent autour du sujet principal, lui donnent sa consistance et deviennent visages. Le figuratif crève alors la toile avec ces centaines de touches qui vivent leur vie propre.

"Chaque fragment peut être un tableau et un certain nombre le deviennent dans mes toiles les plus récentes. J'y incorpore des motifs au pochoir, des empreintes, des tamis", révèle la peintre.

Comme un kintsugi, la fragmentation est source d'esthétique chez la noiséenne. 

Les motifs prennent le contrepied de la sobriété des toiles plus anciennes. Ils complexifient, procurent un côté haute couture, une dentelle chic, habillent le portrait.

Son travail sur les elfes, les grands mammifères, les peintres classiques, tel ce sublime Van Gogh, a pris de la consistance lors d'un rêve qui est bien éveillé pour Frédérique Assaël. 

Emmanuel Fèvre  fevrier 2024 - Journaliste Nouvelles de Versailles

 

Reportage Galerie Cadran Solaire & Marie Claire Maison - 2023 

Reportage Solo show Galerie Cadran Solaire 2022

Le kaléidoscope de Frédérique ASSAËL- 2021

Axel Rondouin - Galerie Sarto

"L'artiste réinvente le portrait par son fragmenté unique et sa composition géométrique. Son œuvre flirte avec le vitrail et la mosaïque.

Le portrait est déroutant par la mélancolie de son regard. Son jeu fragmenté de juxtapositions permet à ses créations un mariage harmonieux entre toutes les sections géométriques du personnage représenté.

​Emotion et tendresse sont les maîtres mots des œuvres de Frédérique Assaël.

Son univers est à la fois géométrique, organique et végétal."

Emmanuel Fèvre - Nouvelles de Versailles :

"Les portraits fantastiques de Frédérique ASSAËL.

Des regards qui transpercent, des visages sortis des nimbes, les peintures de Frédérique ASSAËL agissent comme un coup de flash sur la rétine.

Composition presque mathématique, cadrages serrés, rien d'inutile ne figure sur la toile, tout tend vers le regard....des liens avec la bande dessinée, le travail du peintre est très graphique, signe là aussi d'une maîtrise des proportions.

Elle s'affranchit des contraintes techniques pour être libre de créer son univers.

Un univers posé sur des toiles qu'elle fabrique elle-même, les sous-couches sont préparées en fonction du sujet. Ces préparatifs ne doivent rien au hasard, ils sont à l'origine d'une profondeur colorimétrique, reconnaissable au premier coup d'œil, qui fait tout le charme de ce peintre atypique.

Des apparitions de toiles brute, des épaisseurs, des grattages, craquelures, plissures, viennent ensuite rythmer la composition, en créant une tension palpable due à la force du regard mais aussi à ce flirt avec l'abstraction, à ce flou, à cette explosion qui entoure le modèle et fait tendre vers les yeux."

Thierry B, Collectionneur

"Frédérique Assaël, une artiste du regard

Chaque être vivant est hétérogène et c’est cette diversité qui construit la vie.

Le travail de Frédérique Assaël est de décomposer l’anatomie de son sujet puis de réunifier son modèle pour le faire apparaitre dans sa diversité. Elle propose ainsi une nouvelle esthétique.

Le modèle se retrouve alors libéré de sa carapace convenue. Il reste centré par son regard dans un échange intense, parfois interrogateur, parfois narquois, mais toujours transperçant, avec le spectateur.

Les couleurs utilisées par l'artiste dans ce travail dévoilent le sujet ainsi exposé dans sa réalité morphologique. Frédérique Assaël  s’appuie sur les formes et les teintes pour mettre en exergue l'inconscient.

Que le modèle soit humain ou animal, la démonstration de son hétérogénéité, tout en respectant la forme générale ainsi que la puissance des yeux, souligne les possibilités du corps et la force de l’âme.

Frédérique Assaël associe ainsi beauté de la forme et volonté de l’esprit, corps et regard, force et questions, conscience et inconscient, pour emmener le spectateur dans un voyage loin des conventions."

Léa Marchand, Artistik Rezo

Salon des Artistes Français Frédérique ASSAËL 2018

"Le regard, portrait de l’âme.

Dans ces premières toiles, elle explore le nu et le portrait, puis elle s’engage dans un travail plus personnel en se concentrant sur le portrait. Elle trouve tout particulièrement son inspiration dans la singularité et l'émotion des sujets. Son souhait : retranscrire sa vision personnelle du portrait grâce à sa peinture. Sensible aux émotions qui passent dans les yeux de ses modèles, elle s’attache à créer un lien entre la peinture et le public, une connexion par le regard."

Courrier des Yvelines :

"...Le fil conducteur est constitué par ces yeux qui rendent ses toiles si vivantes, reflet d'une âme qui semble habiter chaque tableau.

 De ses origines marseillaises, Frédérique ASSAËL garde un caractère fougueux et passionné ...."

Muriel Degavre, Adjointe au Maire déléguée aux affaires culturelles

"En associant sa parfaite maîtrise des techniques anciennes avec des compositions modernes et des palettes riches subtilement travaillées, Frédérique ASSAËL nous surprend et nous interpelle. Elle nous surprend tant ses peintures sont un trait d'union réussi entre le passé et le présent ."

Diane Corson, Présidente de la Biennale de Fontenay le Fleury

"Puissance et fragilité s'affrontent chez Frédérique ASSAËL dans une subtile palette presque monochrome qui signe l'ensemble de l'œuvre de cette artiste perpétuellement en recherche mais qui parvient à lever le voile sur les mystères du regard qui, depuis toujours exerce une fascination sur le peintre."

Thierry B., Collectionneur :

"Dans son oeuvre, Frédérique ASSAËL cherche à faire ressentir ce fond intérieur, caché derrière la face sociale, que chacun expose pour se protéger du regard des autres.

L'artiste explore ce fond caché en pénétrant les cinq sens de son sujet. La toile égratigne la peau ouvrant au toucher. L'esthétique des oreilles conduit à l'ouïe, le dessin des lèvres et du nez souligne les sens gustatifs et olfactifs. Les yeux sont deux portes ouvertes sur l'âme du modèle.

Frédérique ASSAËL refuse de voir le vernis de l'être. Elle cherche à passer derrière la surface pour s'approcher du fond de chacun de ses portraits, célèbres ou inconnus, en empruntant les cinq sens.

Elle traduit cette histoire inscrite dans la chair de chacun de ses personnages.

Un échange des cinq sens qui vise à mieux découvrir l'autre au travers de son humanité."

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